Gurjum
Type : Huile essentielle
Nom binominal : Dipterocarpus turbinatus
Famille : Diptérocarpacées
Organe producteur : Résine
Origine : Indonésie
Production : Sauvage
La Maison Néroli respecte la législation en vigueur, nous interdisant de citer les propriétés des huiles essentielles, ainsi que leur posologie. C'est pourquoi nous avons choisi de parler quand il y a lieu de l'usage traditionnel et des propriétés des plantes, mais surtout de leur odeur, qui reste le meilleur indicateur de la qualité et de la personnalité d'une huile.
Quel drôle de chose que ce gurjum.
Son nom d'abord, dipterocarpus turbinatus, qui fait plus penser à un insecte étrange qu'à une plante.
Son odeur ensuite, et surtout, puisque c'est surtout pour celle-ci qu'il est utilisé, en parfumerie.
Très spéciale pour commencer (et pour rester mesuré...). Animale, austère... elle ne donne pas forcément envie d'en savoir plus. Et on aurait tord.
Parce que passé les premières minutes, on commence à découvrir tout autre chose. Du boisé d'abord. Bien vivant, très vivant même, mais du boisé. Du fumé ensuite, presque alimentaire. On est entre le copaiba, le bois de siam... et les odeurs fumées alimentaires.
Entre copaiba et saucisson.
Drôle de mélange pour une drôle de chose.
Les plus hardi-e-s l'utiliseront pourtant avec bonheur dans certaines compositions, à l'instar de Lancôme dans son Autre Oud, par exemple, ou de Jovoy dans son Terra Incognita.
Mais attendez la suite : il se trouve qu'en Indonésie, on utilise parfois un peu de gurjum dans la distillation traditionnelle... du patchouli.
Une bien drôle de chose décidément.